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CHRISTIAN FREDERIKS DAGBOK 1814.

Janv. 24

de tout mon cœur sa situation financielle tout a bas — mais apresent que ne perd-t-il pas aux yeux de la nation la Norwege est pour lui perdu pour toujours et certainément pour notre famille si je ne le maintient pas — Il y aura apresent tant et tant d’arrangements a determiner qu’on aura besoin de toute son attention la plus assidue; il serait extremement essentiel de trainer un peu l'explosion de l’affaire afin de gagner des moyens de subsistance du Dannemarc et d’autre part peut être, mais comment faire quand les proclamations viendront, alors il faut agir et agir avec energie. Dieu veulle seulement quon se hate d’envoyer du bled du Dannemarc et que les glaces ne l’empeche point — Je ne suis pas encore en etat de publier quelque chose de ce qui m’est arrivé car l’expedition en est tellement sous toute critique que je n’y vois point jour on ne m’a enyoye que quelques articles du traité de paix, ceux qui me regardent a ce qu’on dit mais le 4ieme article portant la cession du Royaume n'est nommée qu’additionnellement; a-t on jamais vu la pareille — Le Roi m’a fait deconseillé verbalement d’essayer de defendre la Norwegue. Lui et Rosencrantz croyait les alliés et surtout l’Angleterre trop portés pour les interets de la Suede et par consequant la Norwege susceptible à de plus grands malheurs suite d'une ressistance opiniatre et sans succes. Ma ferme resolution est qu'il faut l’essayer et j'espére que Dieu protégera une cause aussi juste. C’est du Tout puissant que j’attends la bénédiction —

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J'ai averti les commandans des places fortes et sur la frontiére d’être sur leur garde, car il se pourrait fort bien que l’importunite des suedois yrait assez loin pour demander d’entrer dans le pays ou d’occuper les forteresses; l'entrée dans le pays leur doit étre defendu a mains armées. Je suis sur, l’eur dis-je, que la Nation Norwegienne veut se defendre comme vous dans votre forteresse ou comme les braves troupes sous votre commandement et je ne la quitterai point. Tout parlementaire suedois doit étre enjoint de rester à la frontitre ou il pourra donner sa depeche et recevoir la Reponse. Aux baillifs et commandans sur la cote a egalement été ecris que les préliminaires de paix sont signés, que la première suite sera probablement une navigation plus libre. N’etant point instruit verbalement des conditions de