Aller au contenu

Page:Christie - Étienne Dolet, trad. Stryienski, 1886.djvu/160

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
134
ÉTIENNE DOLET

sens si intimement enchaîné à vous que je me déclare être votre ami, le meilleur et le plus dévoué. Je suis plein de courage et de constance, et suis prêt à supporter tous les malheurs qui peuvent m’arriver. Adieu. Toulouse, de ma prison[1]. »

Toutes ces démarches eurent pour résultat de faire élargir Dolet sur un ordre du premier président Minut, après trois jours de captivité. Il resta encore deux mois à Toulouse, mais ses ennemis ne cessèrent pas leurs machinations. Voyant que leur première tentative avait échoué, Drusac, Pinache et Dampmartin n’eurent ni trêve ni repos qu’ils n’eussent obtenu que leur ennemi commun fût condamné par le parlement pour avoir parlé de cette auguste assemblée en termes séditieux et méprisants.



  1. Orat. duæ in Tholosam, p. 90.