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EXTRAITS DE LA PRÉFACE DE 1880

tices consacrées à Dolet et à ses œuvres dans les Bibliothèques de Duverdier et de La Croix du Maine, dans Nicéron, dans Goujet et dans Bayle, dans l’article de la Nouvelle biographie générale, signé Didot, et dans ceux de La France protestante, de M. Haag, et des Hommes illustres de l’Orléanais[1].

Chacun de ces livres cependant contient beaucoup d’inexactitudes, et nulle part on n’a essayé de donner une explication satisfaisante au sujet du malheureux sort de Dolet. Ses propres écrits devront toujours être le fondement de tout travail sur sa vie. Ils sont pleins de détails autobiographiques ; et je crois qu’une étude approfondie et consciencieuse de ceux de ses ouvrages que j’ai pu trouver et des écrits de beaucoup de ses contemporains ou presque contemporains qui sont cités dans ce volume (et de plusieurs de ces volumes on ne connaît qu’un exemplaire existant) m’a permis de faire quelques découvertes qui ne me semblent pas dénuées d’intérêt, et d’expliquer, du moins en partie, ce qui avait paru inexplicable dans la vie de Dolet. Mais outre les livres imprimés, j’ai été assez heureux pour trouver dans la correspondance et les poésies manuscrites de Jean de Boyssone, conservées dans la bibliothèque publique de Toulouse, une source intéressante à consulter pour ce qui concerne Dolet et ses amis. Les deux lectures attentives, mais rapides, que j’ai faites de ces manuscrits et les extraits que

  1. La vie de Dolet qu’on trouve dans les Hommes illustres de l’Orléanais est fondée sur un manuscrit de Dom Gérou, taisant partie de la bibliothèque d’Orléans, Toutefois le manuscrit n’est qu’une simple compilation d’ouvrages imprimés et bien connus.