Page:Christie - Étienne Dolet, trad. Stryienski, 1886.djvu/18

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
xvi
EXTRAITS DE LA PRÉFACE DE 1880

j’en ai donnés n’ont certainement pas épuisé tout ce qu’il y a d’intéressant dans ces volumes ; aussi ai-je regretté de n’avoir pas constamment sous la main ces manuscrits aussi bien que les exemplaires uniques de plusieurs livres qui existent à Lyon, à Bordeaux, à Orléans, à Dôle, à Roanne et ailleurs.

Un certain nombre de livres, imprimés et édités par Dolet, ont complètement disparu, on ne peut en trouver aucun exemplaire. Des autres ouvrages, parfois un seul exemplaire existe dans une des bibliothèques publiques de France. Je possède le seul exemplaire connu de certains de ces livres, mais il en reste quelques-uns dans des bibliothèques particulières que je n’ai pas eu l’occasion de visiter.

Sur un point il est nécessaire que je m’explique et peut-être que je m’excuse. J’ai donné d’amples renseignements, qu’on pourra trouver trop étendus, sur plusieurs des amis et contemporains de Dolet, notamment sur Jean de Boyssone, Jean de Pins et Matthieu Gripaldi, tout en laissant de côté d’autres personnages beaucoup plus importants. Il m’eût été facile d’augmenter les pages de ce volume (déjà trop considérable), en faisant des digressions à propos de Marot, de Rabelais et autres hommes éminents qui furent mêlés jusqu’à un certain point à la vie de Dolet ; mais tout en m’efforçant de ne rien omettre de ce qui pouvait se rattacher à mon héros et à son histoire, j’ai cherché à éviter de fournir des renseignements qu’on pourra facilement trouver ailleurs. Les notices que je donne sur certaines personnes qui ont connu Dolet servent surtout à faire mieux comprendre les faits qui se