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L’ÉGLISE SAINT-GERMAIN
En 1699 et 1700 :
Les loyers à 800 liv.
Les rentes à 828
Total (pour 2 ans)
1628  liv.
En 1737 et 1738  :
Les loyers à 1185 liv.
Les rentes à 1967
Total (pour 2 ans)
3152 liv.
Lors de l’inventaire des biens de Saint-Germain par le directoire du district de Dourdan, en 1790, le revenu annuel était estimé :
Rentes sur les aides et gabelles 857 liv.
Rentes sur divers particuliers 501
Locations de terres et prés 1831 liv.
Total (pour une année)
3189 l.[1]

Les titres constatant ces différentes possessions de la fabrique ont donné lieu à plusieurs inventaires authentiques. En 1650, beaucoup de rentes n’étaient pas perçues parce que les titres de la fabrique étaient égarés ou perdus et il y eut alors un long procès intenté par les marguilliers pour les recouvrer. Le 6 mars 1693, un inventaire en règle fut dressé par devant Claude Michau. On en conserve un autre du 23 septembre 1790 et jours suivants par le sieur Pillaut, procureur syndic du district de Dourdan, assisté de trois membres de son directoire, suivant décret de l’assemblée nationale. Celui-ci établissait le revenu et les charges annuelles de la fabrique et devait servir, non pas de base pour gérer les biens de l’église, mais de memento pour les prendre tous.

Les charges de la fabrique. — Voici le tableau annuel qu’en dressait ledit inventaire de 1790 :

Honoraires du clergé et des officiers de l’église, — frais du culte[2] 2783 liv.
Contributions des décimes[3] 559
 Acquit annuel des fondations résultant des donations 600
Rente due à la charité de la ville 75
 À la charité de la paroisse Saint-Pierre 107
Aux pauvres de la paroisse Saint-Germain 95
À l’Hôtel-Dieu 72 l. 10 s
À la communauté 12 l. 10 s
Total
4304 liv.
  1. Trois ans après tout était perdu. En fait de rentes restituées en vertu de l’arrêt du 7 thermidor an XI, on ne voit que 181 liv. de rente annuelle sur la maison du Parterre et ses dépendances.
  2. Environ 180 écus au compte de 1595 ; — 600 livres à celui de 1645 ; — 2,500 en 1699 ; — 3,500 en 1737.
  3. La fabrique de Saint-Germain est taxée à 286 livres par an, pour sa part du don gratuit accordé au roi par assemblée générale du clergé de France. (1752.)