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CHAPITRE XXI.

zonné devint le champ de Mars de Dourdan. C’est aujourd’hui le champ de foire. Au Parterre ont lieu toutes les réjouissances publiques. On y célèbre la Saint-Félicien, on y proclame la rosière, on y tire les feux d’artifice, et les vieillards viennent s’y promener avec les enfants.

Il y a six ans, la ville désira avoir la pleine propriété du Parterre. De généreux citoyens abandonnèrent alors gratuitement leurs actions, et la ville, autorisée par décret du 10 janvier 1863, ouvrit un emprunt, immédiatement couvert, de 16,000 fr. en 160 obligations 5 pour 100, remboursables en treize années, à partir du 1er avril 1863. Dourdan est assuré ainsi de conserver toujours, avec un large emplacement pour ses services publics, un parc magnifique ouvert à toute heure à ses habitants[1].

  1. Outre les bâtiments où sont installés la mairie, la justice de paix, la caisse d’épargne et plusieurs fonctionnaires de la commune, un bel appartement est occupé par un locataire de la ville. Le nom de M. Pellenc, ancien préfet, est entouré à Dourdan de trop d’estime, et il y rappelle trop de bonnes œuvres pour que nous l’omettions ici.