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cuire des mets si variés que les généraux se demandèrent entre eux s’il n’y avait pas lieu d’en donner un petit morceau à ce fainéant.
Nos généraux se plaisaient à considérer tout ce travail du moujik, et leurs cœurs battaient joyeusement. Ils oubliaient déjà qu’ils étaient presque morts de faim la veille, et ils se disaient : « Il fait bon d’être général ; on se tire toujours d’affaire.
— Êtes-vous contents, messieurs les généraux ? leur demanda ce propre-à-rien de moujik.
— C’est avec satisfaction, cher ami, que nous considérons ton zèle, répondirent les généraux.
— Me permettez-vous maintenant de me reposer ?
— Repose-toi, bon ami, mais auparavant fabrique-nous une corde. »