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prêtât à l’enlever, aussitôt ledit bois coupé était transporté dans la maison seigneuriale, et ledit moujik était mis à l’amende, toujours dans les formes.
« Désormais, dit le pomèchtchik, j’aurai recours aux amendes ; c’est plus intelligible pour les moujiks. »
Ceux-ci reconnurent en effet que leur pomèchtchik était un homme malin malgré sa stupidité.
Il les traqua si bien qu’ils ne purent plus toucher à rien. Ils ne pouvaient bouger sans se heurter à une défense : défense par-ci, défense par-là, défense partout.
Le bétail allait-il à l’abreuvoir, le pomèchtchik de crier : « C’est mon eau ! »
Quelque volaille échappée de la basse-cour venait-elle se promener aux environs de sa demeure, le pomèchtchik de s’écrier : « C’est ma terre ! »