Page:Cicéron - Œuvres complètes, Lefèvre, 1821, tome 28.djvu/256

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NOTES SUR
LA DEMANDE DU CONSULAT.


(1). I. Voyez la note latine.

(2). — Ibid. Un homme nouveau était celui qui, le premier de sa famille, parvenait à une magistrature curule. Des candidats qui, cette année, briguaient le consulat, Cicéron seul était un homme nouveau.

(3). Ibid. Démétrius de Phalère.

(4). Ibid. Muret et Lallemand lisent : quæ novi (comme je le sais) ; Facciolati, quæ nulli habuerunt, sens raisonnable, mais incomplet, si l’on ne sous-entend le mot novi. Guidé par l’enchaînement du discours, j’ai traduit comme si le texte portait quæ novi non habuerunt.

(5). Ibid. Voyez ci-après note 27.

(6). — Ibid. Collegia. Ce nom était commun aux collèges d’aruspices et de prêtres, et aux corporations d’artisans. J’ai préféré ce dernier sens, à cause de la place subordonnée que, dans son énumération, Quintus donne aux compagnies dont il parle, et aussi parce qu’il en indique un certain nombre, aliquot. Ernesti, Clavis Ciceron., verb. collegium, dit positivement que ce nom ne s’appliqua, dans l’origine, qu’aux corporations plébéiennes.

(7). Ibid. Lorsque les plébéiens purent parvenir à toutes les dignités de l’état, le titre de noble, très différent de celui de patricien, désigna les familles dont le chef, élevé à une magistrature curule, avait acquis et transmis à ses descendants le droit d’images, c’est-à-dire le droit de placer dans leurs vestibules et de porter dans les pompes funèbres les images de leurs ancêtres.

(8). II. Navo me semble préférable à novo. Je n’aperçois pas comment la nouveauté du nom de Cicéron aurait ajouté quelque chose à la défaveur que méritaient Antoine et Catilina.

(9). Ibid. Accusé et condamné pour les violences et les brigandages qu’il avait commis en Achaïe, Antoine invoqua le secours des