(54). Au consul L. Scipion. L. Cornelius Scipio Asiaticus, arrière petit-fils du vainqueur d’Antiochus, fut consul avec C. Junius Norbanus l’an de Rome 671 ; il avait embrassé le parti de Marius, et fut deux fois abandonné par son armée. (Voyez la note 7 du discours pro lege Manilia.) L’année suivante, il fut porté par Sylla en tête de la première liste de proscription. Des commentateurs ont confondu ce personnage avec C. Scipion, qui fut, à la même époque, exilé à Marseille, et qui était le beau-père de Sextius, que défendit Cicéron.
(55). Il ne se rendit point à l’armée. L’armée du consul Scipion était alors aux environs de Capoue.
XV. (56). Dans la bonne et dans la mauvaise fortune. On a déjà dit que les magistrats regardaient comme sacrées les liaisons formées entre eux par le sort. (Voyez les chapitres XIV, XIX, et les notes 36, 44, 63, 64, etc., du discours contre Cécilius.)
(57). A Bénévent. Ville de la Campanie, plus anciennement appelée Maleventum, nom qui fut changé comme de mauvais augure.
(58). Après le meurtre de Malleolus. Il y a dans le texte C. Malleolo occiso. Asconius observe que c’est ici une exagération oratoire, et que Malleolus était mort naturellement. On verra Cicéron se servir de la même expression ci-après, chapitre XXXVI.
(59). Des renseignements contre lui à ses ennemis. Ce fait se trouve expliqué au chapitre XXXVI de ce discours.
(60). L’infortuné.—Miser, dit Asconius, est pour exprimer l’innocence de Dolabella.
XVII. (61). La Cilicie, située sur la côte méridionale de l’Asie Mineure, se divisait en Cilicie basse, à l’occident, et Cilicie montueuse, à l’orient, du côté du mont Amanus. La Cilicie formait un gouvernement assez considérable. On en faisait souvent une province consulaire, dont Cicéron fut nommé gouverneur en sortant du consulat. (Voyez la note 45 ci-dessus.)
(62). Sicyone, métropole de la ligue Achéenne, n’était pas moins