LVIII. (186). Tristes vétements de la misère. Les accusés portaient des habits sales et déchirés, en signe de deuil.
LIX. (187). L. Metellus, le Dalmatique. (Voyez la note 173 ci-dessus.)
(188). La statue de Vertumne. Asconius lit Vortumni. C’était, selon lui, le dieu du petit négoce.
(189). La pompe de nos chars sacrés. Thensæ, brancards d’argent sur lesquels on portait les statues des dieux. Du temps même d’Asconius, on n’était pas bien d’accord sur l’étymologie de ce mot, si l’on en juge par ce que ce scholiaste dit sur ce passage.
LX. (190). D’une cause publique. (Voyez, sur la distinction des causes publiques et privées, le sommaire du plaidoyer pro Roscio Amerino.) Il suffit de rappeler ici que les préteurs n’avaient pas le droit de juger les causes publiques.
(191). Q. Opimius était accusé d’avoir enfreint la loi Cornelia, qui avait ôté aux tribuns la proposition des lois. Les personnages qui s’élevèrent contre ce tribun, et que Cicéron ne veut pas nommer, sont, selon Asconius, Hortensius, Catulus et Curion. (An de Rome 679.)
LXI. (192). La cause jugée par Junius. C. Junius, au sortir de l’édilité, avait été chargé de présider le tribunal dans le procès entre Cluentius et Oppianicus. (Voyez le plaidoyer pro Cluenlio. ch. XX et suiv.)
(193). L’anneau d’or de votre secrétaire. (Voyez, sur ce fait, le discours de Re frumentaria, ch. XX.)
(194). Q. Curtius…. qui voulait favoriser Verrès en lui donnant des juges de son choix, avait, selon Asconius, été récusé antérieurement par Cicéron, aux acclamations injurieuses du peuple qui environnait le tribunal : Dejectum convicio populi, qui in corona aderat. C D.
…. Juge de la question. —Judex quæstionis. Ce n’était point, à proprement parler, un juge. Ses fonctions se bornaient à travailler à l’instruction et aux informations qui devaient guider le préteur dans le jugement qu’il allait rendre. Le juge instructeur n’avait point