lembourg de Cicéron, devenu populaire en France. Il est question de ce Letilius au chap. LVI ci-apres.
(54). Ceux de Glabrion. Il avait fallu que Cicéron fut muni d’un arrêt du préteur Glabrion pour faire les informations en Sicile.
XXVII. (55). Cent mille sesterces. Douze mille cinq cents livres.
XXVIII. (56). Quatre-vingt mille sesterces. Dix mille liv.
XXX. (56bis44). Sopater. Il y a dans toutes les éditions Sopatrus. Nous n’avons pas craint d’y substituer Sopater. (Note de M. Gueroult.)
XXXI. (57). Si ce n’est au mois de février. « En sortant de sa chambre, » dit M. Gueroult en marge de sa traduction. C’était dans le mois de février que le sénat donnait audience aux députés des provinces ou des nations étrangères. Dans cette saison, tous les sénateurs avaient quitté leurs maisons de plaisance et étaient rentrés à Rome, où les plus indolens pouvaient, sans déranger leurs plaisirs, se rendre au sénat. Cicéron fait sans doute encore entendre ici que Verrès vendra sa voix à cette époque pour opiner en faveur des députés envoyés vers le sénat : car il n’est pas homme à se déranger pour assister gratuitement aux délibérations.
(58). Qu’il déclare la guerre aux Crétois. Les Crétois étaient accusés d’avoir donné du secours à Mithridate ; mais, selon l’aveu de Florus, ce n’était qu’un prétexte pour faire la conquête de leur île, si célèbre. Quoi qu’il en soit, le préteur Marcus Antonius fut envoyé en Crète, où il essuya des revers qui lui causèrent tant de chagrins qu’il en mourut (an 679). (Voyez plus haut la note 8.) Pendant six ans, Rome, tout occupée de la guerre contre Mithridate, laissa sans vengeance les désastres d’Antonius. Enfin, l’année même du consulat de Q. Metellus et Q. d’Hortensius, le sénat, sur l’avis de celui-ci, décréta la guerre de Crète. La conduite en fut assignée par le sort à Hortensius, qui, préférant rester à Rome, pria le sénat d’en charger Metellus, son collègue, qui demeura trois ans dans la Crète, qu’il finit par réduire ; ce qui lui valut le surnom de Creticus (685 à 688).
(59). Qu’il affranchisse les Byzantins. Il s’agissait de décider si Byzance serait rendue à ses lois, et cesserait d’être province romaine.
(60). Qu’il accorde à Plolémée le titre de roi. A la mort d’Alexan-