note 7.) — De L. Sisenna, l’un des plus anciens historiens romains, qui fut aussi un orateur distingué ; Cicéron en parle souvent avec éloge dans Brutus (chap. 45, 47, 64 et 75).
XLVI. (79). De la faire transporter à Rome. Ici, dans le texte suivi par M. Gueroult, était admise cette correction de Gronovius qui, au lieu de a me tamen deportata est, qui se trouve dans d’autres éditions, notamment dans le texte de M. V. Le Clerc, a proposé nunc a me Romam deportata est. Cette version me paraissant plus satisfaisante pour le sens, j’ai cru devoir la préférer et ne rien changer ici à la version de M. Gueroult.
XLVII. (80). Les injures du Transalpin Egritomare. Voyez le discours contre Cécilius, chap. XX.
XLVIII. (81). Cent trente mille sesterces. Seize mille deux cent cinquante livres.
XLIX. (82). Sous le consulat de L. Licinius et de Q. Mucius. L’an de Rome 659. Crassus et Scévola sont les surnoms de ces deux consuls.
(83). Claudius Pulcher, fils d’Appius Claudius, etc. C’était le beau-père du tribun Clodius qui fut l’ennemi acharné de Cicéron. Notre orateur parle de la magnificence des jeux qu’il célébra pendant son édilité, dans le discours sur les réponses des aruspices (chap. 12), dans le quatrième discours de la seconde action contre Verrès (chap. 4), et dans le traité des Devoirs (chap. 16).
(84). Ceux qui avaient fait quelque trafic. Une loi, portée l’an 535 (536), sur la motion du tribun Q. Claudius, défendait à tout sénateur et père de sénateur d’avoir des vaisseaux de charge de plus de trois cents tonneaux (le tonneau contenait deux milliers pesant). Ces vaisseaux avaient été jugés d’une grandeur suffisante pour voiturer les denrées à leur usage personnel. Tout commerce était défendu aux sénateurs, comme étant au-dessous de leur dignité. (Note de M. Gueroult.)
… Sur le revenu. Pour être admis au sénat de Rome il fallait posséder huit cent mille sesterces, c’est-à-dire environ cent mille livres tournois. La somme était sans doute moins forte pour être admis aux sénats des villes de province.