Page:Cicéron - Œuvres complètes - Panckoucke 1830, t.9.djvu/237

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(63*). Au milieu de leurs chétifs brigantins. (Enéide, liv. V, v. 119.)

XXXIV. (64). Élore, aujourd’hui Mûri Ucci, non loin du fleuve Asinarus, sur les bords duquel, durant la guerre du Péloponèse, les Athéniens furent complètement défaits.

(65). Les Locriens. Ceux de Locres, ville duBruttium, dans l’Italie méridionale, fondée, après la prise de Troie, par les Locriens qui. avaient suivi Ajax, fils d’Oïlée : aujourd’hui Motta di Burzano.

XXXV. (66). Allumées par les pirates. Il est impossible de voir une plus froide antithèse.

XXXVI. (67). À Lampsaque. Ce fait se trouve exposé dans la première Verrine, seconde Action (ch. XXVI et suiv.).

(68). Sur le bord de la mer. Ici acta veut dire rivage, du mot grec ὰϰτή.

(69). Dans Utique, contre Hadrianus. (Voyez sur ce fait la première Verrine, seconde Action, ch. XXVII, et la note III.)

XXXVII. (70). Un commun naufrage. La dix-neuvième année de la guerre du Péloponèse, Nicias fut défait dans le port de Syracuse. L’armée athénienne fut taillée en pièces, et la flotte entièrement détruite. Athènes ne se releva jamais de cette chute. Lysandre s’empara de la ville, et changea la forme du gouvernement. (Voyez ci-dessus, note 64.)

XXXVIII. (71). Qu’aucun Syracusain établit sa demeure. (Voyez ci-dessus, ch. XXXII.)

XL. (72). Et nos embrassemens. Que de naturel et de vérité dans ce monologue ! Il est impossible de peindre avec plus d’énergie le combat de la scélératesse et de la raison, ou plutôt des passions différentes qui luttent dans le cœur de Verrès. Ne semble-t-il pas que Boileau ait eu en vue ces exclamations si expressives dans l’invective qu’il prête à Anne la perruquière, et qui d’ailleurs est imitée du discours de Didon à Énée ?

As-tu donc oublié tant de si douces nuits ?….
Au nom de nos baisers jadis si pleins de charmes.

Le Lutrin, chant II.

XLI. (73). La justice du préteur. Des éditions portent fidem populi romani. C’est la version adoptée par Gueroult l’aîné et M. V. Le