Page:Cinq nô.djvu/168

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x6o c 1 N Q N 6 W Heian », Hcian slioki rimcn yori mitaru Nihon rekishi. Y eut-il, comme l’ont suppose quelques·uns, deux Komacbi que les ages suioants auraient confondues en un seul personnage ? C 'est peu vraisemblable et les rai- sons serieuses manquent pour l’etablir. Ce qui est certain, c'est qu’un petit ouvrage intitule Tamatsukuri Komachi sbsui sho, an Grandeur et decadence de Tamatsuleuri · Komacbi », attribue par les uns au fameux moine K ulrai (K obo-daisbi), par les autres, avec beaucoup plus de probabilite d’ailleurs, ci Mzjrosbi no K iyotsura, jouit peu apres de quelque celebrite. L'auteur y conte comment il rencontra un jour une oieille mendiante dont il décrit longuement la detresse, et rapporte en sbvle cbinois semi- poétique le recit qu'elle lui _/it de ses splendeurs passees. Sa grande beaute lui await ·valu d’étre admise a la cour et de jouir de la faoeur imperiale; elle etait poetesse et son talent etait admire de tous. Puis le malbeur s’etait abattu sur elle ,· elle a·vait perdu tous les membres de sa famille les uns apres les autres; Page etait venu, la laissant seule et sans ressources; ex elle se trouoait enjin reduite ci la misere la plus profonde. E t l’auteur fait la»dessus quelques rejlexions sur l'instabilite de toutes . cboses. Il est asse:{ oraisemblable que l’beroine de ce petit ouorage a·eaqicatton bouddbique est purement legendaire. W Neanmoins, son nom, sa qualite de poetesse, la premiere partie de son bistoire rappelaient trop Ono no Komacbi pour qu’on ne fut pas amene a identyier les deux per- sonnages. On ne sa·vait rien des dernieres annees de la celebre poetesse : ce petit li·vre oenait combler cette lacune de la faybon la plus beureuse. Et les predicateurs boud· ‘ dbistes y trouoaient un tbeme d soubait. Ainsi naquit la legende de Komacbi oieillie et mendiant sa vie le long