Page:Cinq nô.djvu/229

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0 H A R A G 0 K 0 em · Oh! quelle chose terrifiante ! D’innombrables Chevaux on entendait retentir les sabots; Et c’est le spectacle méme de la Voie des anlmaux (‘) Qn’on apercevait. Mais voir, entendre ces choses, de I [Voie méme des hommes Devenait le comble des douleurs. Oh! lamentable extrémité ou tut réduite ma triste vi ! 1.’eM1>BmsuR. En vérité, que tout cela est intéressant! Mais veuille me raconter ce que furent les derniers moments du pr cédent Empereur. surre. Ah! qu’il m’est pénible de vous dire ce qui se passa alors ! Nous étions in Hayatomo — c’est le nom, je crois — au pays de Nagato. Tout le clan avait résolu de s retirer pour le moment en Tsukushi (‘). Mais le cceur d'Ogata no Saburo (') avait change. On décida alors de se retirer in la cote de Satsuma. Mais on en fut empéch par la marée montante (‘). Voyant que le moment su- preme était arrivé, Noritsune, gouverneur de Noto, s tisu Aki no Taro et son frére ('), et les tenant serrés sous ses aisselles l’un a droite l’autre a gauche, s’élance a la mer en criant : << Soyez les compagnons de mes derniers instants! » Le nouveau chunagon Tomomori saisit !’ancre de son bateau qui était au large ('), la charge sur son casque (’), et lui et son frére de lait lenaga échangeant leurs arcs (’), se iettent at la mer. Alors la Princesse-mere, sur sa double robe sombre () Relevant haut et passant in sa ceinture l’extrémité de son [balzama (‘°) de soie cuite (' [S'écrie] : or je ne suis qu’une femme, mais