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AYA N0 TSUZUMI 255 de cette poésie sont une simple • introduction · préparant le terme ii et le jeu de mots qui en résulte. (*) A ces eiforts et A cet amour. N’était-ce pas donner un espoir qu’on ne demandait pas P (’) Allusion A une poésie Anonyme insérée au livre IV du Kokin sim : Ko-no-ma yori A travers les arbres Mori-kuru tsuki no Glisse la lumiére de la lune; Kagc mireba, A voir son éclat, Kokoromckushi no [On reconnait que] Pautomne est venu Aki wa ki ni keri. Ou le cmur donne tout son amour. L‘automne est la saison ou la lune est la plus brillante; par ` le charme de ses teintes et de son symbolisme, c’est elle aussi qui donne au cczur les impressions les plus vives et les plus profondes, littéralement ·· qui epuise le coeur ·. L’allusion doit s’entendre en ce sens qu’il suftisait A l’am0ur profond et ·· épui- sant le coeur · du vieillard, d’apercevoir de loin et A travers les arbres celle q`ui en était l’objet, et qu’il n'avait rien demandé de plus. (‘) Cf. p. 196, n. 2 de la p. 18g, ce qui a été dit A propos d’une onomatopée analogue. Celle-ci est une imitation des sons du tambourin battant la charge, same-tsuzumi. (') Meido, l’autre monde, et plus spécialement le lieu on les morts regoivent la punition de leurs actions mauvaises. (') Nous n’avons pas retrouvé le nom sanscrit de ce person- · _ nage, un Rakgas, qui parait etre le chef des démons charges de torturer les damnés. Le Goku slwku kyo en donne la description suivante : il a une tete de boeuf et des mains d’homme; ses deux pieds sont des sabots de boeuf; sa force ébranle les mon- tagnes; il porte une fourche de fer A trois branches, qui d’un seul coup transperce plusieurs millions de pécheurs. (’) Un des plus grands supplices des enfers. Page 251 : (*) L’Acte et sa retribution sont indissolublement et directe- ment lies l’un A l’autre; c’est un des axiomes de la doctrine, et son evidence est incontestable. L’effet suit la cause comme l’ombre suit le corps, comme la roue du char suit le cheval qui le traine. (*) Ne comprenant pas que la vieillesse était venue pour moi, et que le tambourin ne pouvait sonner d’autre heure que celle-lA. (') Poésie chinoise de Kwan no Atsushige, inséree au Wakzm rbel shit; c’est la notation d’un des aspects du printemps: