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Page:Cinq nô.djvu/33

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INTRODUCTION as lement les sbitc et les sbite-sure, mais la plupart des tomo, les kogata, les chanteurs du chceur et les kékm, voire les mono-kise. Elles sont donc de beaucoup les plus importantes in tous les points de vue; leur histoire est, dans une certaine mesure, celle meme du ne. C'est elles seules que l’on a en vue généralement lorsque l’on parle des écoles de n6, sans autre indication. Elles forment deux groupes nommés kamigakari et sbimo— gakari, suivant qu’elles furent etablies d’abord at la capitale (Izumi), ou en province, a Nara (sbimo) : le pre- mier comprend les écoles Kwanze et Hosho, le second, les écoles Komparu, Konge et Kita. Le meme groupe- ment est reproduit dans les écoles de waki, parmi les- quelles Harufuji et Fukuo appartiennent au hami-gakari, Shindo, Takayasu et Hosho au sbimo-gakari. Pour dis- tinguer cette derniere de son homonyme sbitz, on la nomme ordinairement waki-Hdsbé ou sbimoygakari- Hésbd. Ajoutons que les nombreux amateurs qui exe- cutent des no, par maniere de passe-temps ou en guise d’art d’agrément, suivent_tous une ecole une fois choisie et n’en changent guere. rv. - LA seem:. A la rigueur les no, au moins le plus grand nombre d’entre eux, peuvent s’exécuter n’importe ou et ne réclament pas de scene spéciale. lls n’en eurent pas in l’origine et se contenterent in peu pres de ce qui existait alors, c’est-a-dire des simples estrades couvertes desti- nées a la danse (bulaz`). Leur scene en a conserve le nom, qui a servi également plus tard et sert encore a désigner la scene du theatre ordinaire, et d'ailleurs toute espece de scene. Cependant, ils l'agrandirent sans doute un