n’existent plus. Dans le très-petit nombre de ceux que le temps a respectés, il n’y en a pas un qui donne à cet égard les documens nécessaires ; les noms, les pays, le siècle des inventeurs, ont échappé à notre reconnaissance.
Jean Ezengatzy, l’un des plus savans grammairiens d’Arménie, nous rapporte à ce sujet un fait qu’on chercherait vainement ailleurs. « Un certain Hérodianus, fils d’Apollonius (dit l’auteur arménien) se fit remarquer par la supériorité de son talent et par l’éminence des fonctions qu’il eut à remplir dans le gouvernement. Mais, voulant que les ouvrages de son père fussent les seuls qui parvinssent à la postérité, il fit brûler tous les autres, encore bien qu’ils renfermassent une immense quantité de recherches précieuses… Cependant, l’abrégé de la grammaire de Denis échappa à cette destruction et fut réservé pour l’instruction de la jeunesse. — Հերոդիանոս ոմն, որդի Ապողինարի (Ապողոնի), խոհեմագոյն միանգամայն և իշխան. որոյ՝ վասն յոյժ անբաւութեան արուեստից՝ զբոլորից այրելով զգրեան, միայն զհաւրն իւրոյ եթող զդրեան… Բայց՝ փոքր ինչ այս արուեստ վասն չանկանելոյ ՚ի բուռն, և կամ վասն մանկանց կրթութեան մնացեալ եղև Դիոնիսեայ ասացեալս :[1] : »
Notez que cet Apollonius est du nombre des auteurs grecs que nous avons cités plus haut comme ayant écrit sur la grammaire. On croyait même, dans son
- ↑ Manusc. Arm., No 127, feuil. 37.