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XIX

n’existent plus. Dans le très-petit nombre de ceux que le temps a respectés, il n’y en a pas un qui donne à cet égard les documens nécessaires ; les noms, les pays, le siècle des inventeurs, ont échappé à notre reconnaissance.

Jean Ezengatzy, l’un des plus savans grammairiens d’Arménie, nous rapporte à ce sujet un fait qu’on chercherait vainement ailleurs. « Un certain Hérodianus, fils d’Apollonius (dit l’auteur arménien) se fit remarquer par la supériorité de son talent et par l’éminence des fonctions qu’il eut à remplir dans le gouvernement. Mais, voulant que les ouvrages de son père fussent les seuls qui parvinssent à la postérité, il fit brûler tous les autres, encore bien qu’ils renfermassent une immense quantité de recherches précieuses… Cependant, l’abrégé de la grammaire de Denis échappa à cette destruction et fut réservé pour l’instruction de la jeunesse. — Հերոդիանոս ոմն, որդի Ապողինարի (Ապողոնի), խոհեմագոյն միանգամայն և իշխան. որոյ՝ վասն յոյժ անբաւութեան արուեստից՝ զբոլորից այրելով զգրեան, միայն զհաւրն իւրոյ եթող զդրեան… Բայց՝ փոքր ինչ այս արուեստ վասն չանկանելոյ ՚ի բուռն, և կամ վասն մանկանց կրթութեան մնացեալ եղև Դիոնիսեայ ասացեալս :[1] : »

Notez que cet Apollonius est du nombre des auteurs grecs que nous avons cités plus haut comme ayant écrit sur la grammaire. On croyait même, dans son

  1. Manusc. Arm., No 127, feuil. 37.