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dial désigne la pause la plus longue, et la virgule la pause la plus courte.


§ 5. De la Rhapsodie.

La Rhapsodie est une collection de poésies amalgamées ensemble. On l’appelle Rhapsodie parce qu’elle est composée de divers morceaux (de ῥάπτω, je rapièce, et de ᾠδή, chanson.) réunis en un tout, ou parce qu’on chantait les vers d’Homère en dansant avec un bâton (ῥάβδος) de laurier.


§ 6. Des lettres alphabétiques.

Les lettres alphabétiques sont au nombre de 36, depuis a (ա) jusqu’à k (ք)[1]. On les appelle lettres parce

  1. Depuis six siècles environ, on a ajouté à l’ancien alphabet arménien, deux autres lettres qui en portent le nombre à 38. Les valeurs organiques de toutes ces lettres ne se trouvent point dans beaucoup de langues connues : cependant nous croyons nécessaire de les indiquer ici autant que possible. Nous distinguerons d’abord dans leur ordre naturel, les caractères arméniens en majuscules et en minuscules, et nous ferons connaître la valeur de chacun d’eux par leur analogie avec les lettres alphabétiques grecques ou françaises.
    1. Ա ա a Cette lettre a toujours la valeur de l’alpha α grec ou de l’a français.
    2. Բ բ p faible, c’est-à-dire qu’on le prononce d’un son plus faible que le p et plus fort que le b.