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Page:Cirbied - Grammaire de Denys de Thrace, 1830.djvu/58

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[mot arménien], misère[1] ; ou lorsque les deux consonnes s’articulent soit avec une voyelle brève soit avec une voyelle qui peut avoir quelquefois le son bref, comme dans le mot տատրակ, tourterelle[2] ; ou lorsque la première syllabe d’un mot étant terminée par une simples consonne, la seconde commence par une autre consonne, ainsi que dans le mot երկիր, monde[3] ; ou lorsque la voyelle y est accompagnée d’une consonne bis-sonore, comme dans le mot հեղիկ, affable ; ou enfin lorsqu’elle y est suivie d’une consonne forte, comme dans le mot աջ, droite.


§ 9. De la syllabe courte.

La syllabe est courte dans deux circonstances. La première lorsqu’elle a une voyelle brève de sa nature, comme dans le mot նետող, jetant ou qui jette ; la seconde lorsqu’il y entre une voyelle de double mesure, mais employée comme brève, ainsi qu’on le voit dans le mot աղաւտ, obscur.


§ 10. De la syllabe commune.

La syllabe devient commune dans trois circonstances.

  1. Le mot arménien աղց, qui signifie misère en français, est bien dans la règle tracée par l’auteur ; mais misère n’y est point pour le français ; le mot âcre, par exemple, y répondrait parfaitement.
  2. Comme dans la dernière syllabe du mot français peuple.
  3. L’exemple se rencontre dans le mot français hostile.