Page:Cléri - Le secret de la malle rouge, 1915.djvu/34

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— Avez-vous trouvé quelque indice ? demandai-je, impatient.

Sagan fit un geste évasif et, sans répondre, il nous entraîna dans toutes les chambres de la maison, faisant un examen attentif de toutes les places.

— Aucun de vos domestiques n’est-il sorti ou rentré depuis une demi-heure ? demanda mon ami à M. Bulck.

— Je ne pourrais vous le dire, mais je vais sonner…

— Non point, je vais m’en assurer.

Sagan nous quitta. Cinq minutes plus tard, il nous rejoignait dans la salle à manger.

— Les domestiques ?… demandai-je.

— Aucun d’eux n’est sorti depuis plus d’une heure.

— Alors… vous n’avez rien trouvé… Continuez-vous vos recherches ?

— Non, nos recherches seraient inutiles, l’homme doit être en lieu sûr maintenant et, d’autre part, les indices que j’ai relevés me suffisent… Maintenant parlons d’autre chose…

Nous eûmes beau, M. Bulck et moi, questionner Sagan, il resta muet. Nous nous mîmes à table et déjeunâmes. Par instants, je voyais errer sur les lèvres de mon ami un sourire de triomphe.


L’ENNEMI DANS LA PLACE.


Quelques jours s’étaient écoulés.

— L’ennemi a accès dans la place, me dit mon ami à brûle-pourpoint.

— Ah ! vous avez du nouveau ? demandai-je, intrigué.