Page:Cléri - Le secret de la malle rouge, 1915.djvu/37

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Mon ami prit sa loupe et examina le dessin. Il eut un geste de déception :

— Malheureusement, dit-il, l’empreinte de ces doigts a été faite avec une main gantée.

Mme Bulck s’était évanouie de peur et son mari, aidé par nous, la déposa dans son lit et s’empressa auprès d’elle.

— À l’avenir nous veillerons dans le corridor, dit mon ami. L’ennemi devient plus audacieux, il faut redoubler de vigilance.

L’instant fatal approche…


L’ASSASSIN INVISIBLE.


Comme, après une promenade en ville, nous rentrions, mon ami et moi, nous trouvâmes nos hôtes consternés.

Leurs visages exprimaient le plus épouvantable effroi.

— Que s’est-il passé ? demanda Sagan.

M. Bulck lui tendit, en tremblant, une lettre.

— Voici ce que nous venons de découvrir sur notre table, dans une enveloppe à notre adresse :

Mon ami saisit la lettre et lut :

« À Monsieur et Madame Bulck,

« Notre vengeance a déjà frappé M. John Law et Mlle Mary Law. À votre tour, vous êtes désigné pour subir le châtiment que nous vous destinons.

« Quelle que soit la force qui vous protège, vous êtes voués à la mort. Quoi que vous fassiez, dans la nuit de jeudi à vendredi prochain, Mme Bulck, née Jane Law, sera poignardée ; dans la nuit de