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LES JACQUES

LES JACQUES Viens ça, lui dit-il, j’ai un présent à te remettre. — Un présent ? à moi ? questionna Georget fort surpris. tient. Pose cette hallebarde, et vois, ceci t’apparGeorget s’était approché de frère Loys qui dépliait un rouleau. Sans oser le toucher de ses mains souillées, l’adolescent contempla avidement le doux profil d’Alyse penchée sur sa cythare et dont une auréole entourait le visage. Qu’est-ce cela ? demanda-t-il. Sainte Cécile ne te plaît-elle point. Ne point me plaire, si belle ! Or, dit le moine, c’est sainte Cécile qui me pria de t’apporter ceci, chagrine à la pensée qu’on t’avait frustré de celle que tu possédais. Quelle est cette légende, frère Loys ? Ce n’est point une légende. Ecoute-moi attentivement. Cette figure qui est avenante, car elle est avenante, n’est-ce pas, Georget ? Oh ! Eh bien, tu pourras la voir, chaque jour, si tu le veux ? La voir, chaque jour, où done ? Chez mon grand ami Philippe de Haume, tailleur d’images de pierres, qui est son père. Un tailleur d’images ! dit Geroget extasié. Et qui te prendra en compagnonnage comme élève. - 140 —

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