nouvelle mexicaine, Martin Paz. Il portait déjà, on peut le dire, en lui, à l’état latent, le roman scientifique.
À cette époque, pourtant, il « rimait » et nous le surprenons en train d’écrire non des romans, mais des romances.
Le Phare de la Loire publiait naguère[1], dans les Souvenirs d’un vieux Nantais, une chanson, péché de jeunesse de Jules Verne, que chantait jadis admirablement le baryton Charles Bataille, Les Gabiers, par Jules Verne et Aristide Hignard :
En partant du bord
Vous voyiez naguère,
Pleurer sur le bord
Votre vieille mère !
Dans son triste adieu
À la Sainte Vierge,
Elle a fait le vœu
De brûler un cierge
Si son pauvre fils,
Sauvé de l’orage,
Revient au rivage,
Revient au pays !
Hardis matelots,
Montez dans la hune,
Pour chercher la dune
Au milieu des flots.
- ↑ 7 juillet 1883.