Page:Claretie - La Frontière, 1894.djvu/188

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le religieux salut aux couleurs, quand, à bord du navire, vient le soir…


Alors, pendant que les Alpins d’Italie brûlaient leur poudre de gloire en l’honneur de ce mort, — un être hésitant, tordu, qui machinalement avait suivi, de loin, depuis le matin, la petite troupe du capitaine Deberle, un être inconscient, titubant, rabougri, l’idiot Lantosque, penché sur la crevasse d’où allait émerger le convoi du capitaine, regardait, effrayé, ce groupe d’hommes rapportant un cadavre, puis cet autre groupe de soldats déchargeant leurs armes ; — et, dans sa pauvre cervelle indécise et fruste, tout triste de voir ramener avec du sang sur lui ce bel officier qui