Page:Claretie - Petrus Borel, le lycanthrope, 1865.djvu/120

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cations composées à la mode anglaise, comme le Magasin pittoresque, ou plutôt l’Écho des feuilletons, en firent éclore beaucoup. Le roman, la nouvelle, les traductions de livres étrangers y tenaient la plus large place. Mais Pétrus Borel y accueillait aussi les vers, en ouvrant les colonnes à deux battants. C’est lui qui écrivait, avec un soupir au bout de sa plume :

« Quand on songe que si Marot revenait, il ne trouverait pas, parmi tant de papier qui chaque jour se remplit d’encre grasse, une petite superficie, grande comme la main, pour imprimer un naïf rondeau ou une maligne épigramme ! »

Pétrus Borel fit mieux. Comme la fantaisie, la poésie, la curiosité, la préciosité,

    Marie. Couverture bleue avec encadrement gothique, rinceaux, écus, armoiries, etc. On trouve, parmi les noms des rédacteurs, ceux de Sainte-Beuve, Théophile Gautier, Alexandre Dumas, le comte de Grammont, Ch. de la Rounat, G. de la Landelle, etc. M. Émile de la Bédollière y publia la première traduction parue en France des Souvenirs d’un médecin du docteur Samuel Warren. Célestin Nanteuil, Gavarni, Tony Johannot, H. Monnier, étaient les principaux « illustrateurs » du recueil.