Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 5 —
d’amitié qui ne m’empêche point de le juger, mais qui me pousse à le plaindre. Aussi bien j’ai voulu réunir en une façon de résumé cette œuvre et cette vie sans équivalentes. J’ai voulu continuer à plaider pour les Lesurques littéraires, — il en est beaucoup, — injustement condamnés. « Il y avait dans les écrits de M. Pétrus Borel » a dit M. Charles Monselet, cet avocat expert des oubliés et des dédaignés[1], « il y avait mieux et autre chose que ce qu’on a voulu y voir. » C’est justement ce mieux que j’ai cherché, et cette autre chose que je crois avoir trouvée.
- ↑ La Lorgnette littéraire, dictionnaire des grands et des petits auteurs de mon temps, par M. Charles Monselet. — (1857.)