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Page:Claretie - Petrus Borel, le lycanthrope, 1865.djvu/49

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les bras et le cou nus, un poignard à la main. Dans le volume même, deux vignettes lithographiées signées T. Napol, — lisez Napoléon Thomas, — et représentant : la première, Pétrus Borel au cachot, une cruche, un pain noir, un carcan à ses côtés. Il est vêtu d’une lévite ouverte, avec le gilet républicain et les pantalons collants. Au cou, une haute cravate noire. La seconde vignette le montre assis à sa fenêtre, dans un fauteuil Louis XVI, le menton appuyé sur la main, songeant. Le soleil se couche au loin, une vigne grimpante l’entoure de ses feuilles et de ses brindilles. C’est un portrait fort ressemblant. Pétrus a les cheveux ras et la barbe longue. On dirait d’un ligueur vêtu en conventionnel. Cette seconde lithographie, mise en face de la pièce de vers intitulée Ma croisée, est toute naturelle. On s’explique facilement


    frontispice au vernis mou est remplacé par une vignette à l’eau-forte de Célestin Nanteuil. — Annoncés sur la couverture : — Du même auteur : — Faust, dauphin de France, un fort volume in-18. — Les Contes du Bousingo (sic), par une camaraderie.