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Page:Claretie - Petrus Borel, le lycanthrope, 1865.djvu/64

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( Voyez dans son recueil la pièce Larme à mon frère, page 5.)

Il dort, mon Bénoni, bien moins souffrant sans doute, C’est le premier sommeil qu’aussi longtemps il goûte…

L’autre, Bénédict, qui passait sa vie à élever des oiseaux, à la façon de M. Gama Machado ; un troisième, enfin, M. A. Borel d’Hauterive, l’auteur de tant de livres précieux, érudits et estimables sur l’art héraldique. Pétrus Borel avait aussi des sœurs, — ils étaient quatorze enfants, — et c’est à Mlle Victorine Borel qu’il adressait la lettre et les vers suivants, au moment même où il rimait des apostrophes incendiaires à la société.

Mlle Borel avait sans doute demandé à son frère des vers pour la fête de sa maîtresse de pension. Vous figurez-vous le lycanthrope écrivant des Compliments pour les institutions de demoiselles ?

Lisez[1]:

 Ma seule amie,

Je m’ennuyais tout-à-l’heure au bureau et tout en

  1. Ces vers sont inédits. L’écriture de Pétrus Borel,