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Page:Claude Boyer - Porus ou la Générosité d’Alexandre, 1648.djvu/22

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ORAXENE.

Ce Prince vaut beaucoup.

CLAIRANCE.

Enfin le Ciel nous rit :
Mais votre étonnement me trouble, et m’interdit.

ARGIRE.

Ah ! Clairance.

ORAXENE.

Ah ! Ma sœur.

CLAIRANCE.

Un espoir plein de charmes
Doit-il essuyer le reste de nos larmes ?
Le sort nous traite-t-il avec trop de respect ?
Le bien qu’il nous promet vous devient-il suspect ?

ARGIRE.

Dans l’état où tu vois et ta sour et ta mère
Apprends que le destin devient si contraire ;
Que malgré la rigueur de tant de maux soufferts
Notre moindre malheur est celui de nos fers.