— Liseron. »
Torral attendit une explication. Fierce écrasait sa cigarette dans le plateau à opium.
« L’histoire est simple. Je flirte par intermittences avec cette fille, que Mévil entretient pour le principal. Mévil ignore, naturellement…
— Peu importe.
— Or, la fin de toute chose étant bonne, j’ai voulu ces jours-ci liquider Liseron. Quelques difficultés ont surgi.
— Pour divorcer, il faut être deux.
— Je n’étais qu’un. Elle s’est cramponnée : Ça l’amusait de tromper Mévil avec moi. J’espaçai mes visites : elle vint à domicile ; je combinai des absences : elle m’attendit devant ma porte. Hier soir, lassé, je lui ai écrit.
— Un mot clair ?
— Pas assez clair : je la priais de ne jamais revenir ; or, tout à l’heure, en pleine sieste, elle est tombée chez moi.
— Comme le socialisme sur les bourgeois.
— Ce n’est pas drôle : j’étais en pyjama ; je dormais ; il a fallu que j’aille ouvrir.
— Pénible.
— Elle entre. Je reçois dans l’instant trois cents piastres par la figure, — celles annexées à ma lettre de la veille, — puis, sans entr’acte, une femme nue dans mes bras : Elle était venue en peignoir.
— Et tu te plains !
— J’ai horreur des viols. Je me suis dépêtré comme