de sonnette ; il choque à chaque verset la jarre, tirant de sa panse d’airain une voix volumineuse. Puis, debout en face l’un de l’autre, sur deux lignes, ils récitent quelque litanie.
Les bâtiments latéraux sont destinés à l’habitation des bonzes. L’un d’eux entre, portant un seau d’eau. Je regarde le réfectoire où les bols à riz sont disposés deux par deux sur les tables vides.
Me voici de nouveau devant la tour.
De même que la Pagode exprime par son système de cours et d’édifices l’étendue et les dimensions de l’espace, la tour en est la hauteur. Juxtaposée au ciel, elle lui confère une mesure. Les sept étages octogonaux sont une coupe des sept cieux mystiques. L’architecte en a pincé les cornes et relevé les bords avec art ; chaque étage produit au-dessous de lui son ombre ; à chaque angle de chaque toit il a attaché une sonnette, et le globule du battant pend au dehors. Syllabe liée, elle est de chaque ciel la voix imperceptible, et le son inentendu y est suspendu comme une goutte.
Je n’ai pas autre chose à dire de la Pagode. Je ne sais comment on la nomme.