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DEUX POËMES D’ETE
FAUSTA
Commence Dimanche !
Et l’attente ne se distingue plus du matin
Où celui que j'aime revient,
Peut-être.
BEATA
Une longue attente, Fausta !
LÆETA
Patiente Fausta !
BEATA
Longue, patiente Fausta !
CANTIQUE DU PEUPLE DIVISÉ
FAUSTA. — Vous m’appelez patiente, mais c’est
l’amour seul qui m’enferme entre ces montagnes
d’où l’on ne peut sortir !
Dites, qui me rendra l’espace libre et cet âpre coup de vent de la liberté qui vous enlève comme un garçon brutal qui fait sauter sa danseuse entre ses deux mains !