(À SICHEL). Je vous félicite, Mademoiselle, Donnez-moi tout cela que je signe.
(Il signe les lettres de SICHEL et celles de LUMIR).
MORTDEFROID. — On peut tout plaider, naturellement. Il y a certaines choses suspectes :
comptes fictifs, papiers antidatés, ce n’est pas difficile de donner du corps à un dossier. Les contre-lettres aussi. — Mais allez faire la preuve.
LOUIS. — Pas de preuve, Monsieur Mortdefroid ! Je vous charge de tout vendre et de tout
liquider.
(À SICHEL). Nous ferons honneur à notre signature. — C’est une bonne affaire pour votre étude.
MORTDEFROID.— Puis-je encore vous être utile en quelque chose ?
LOUIS. — Nous recauserons après l’enterrement, si vous le voulez bien.
MORTDEFROID.— Serviteur, Monsieur le Comte ! (Il sort).
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