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Page:Cleland - La Fille de joie (éd. 1786).djvu/225

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ſes juppes, & expoſa à notre vue la plus belle parade que l’indulgente nature ait accordée à notre ſexe. Toute la compagnie qui, moi ſeule exceptée, avoit eu ſouvent le ſpectacle de ces charmes, ne put s’empêcher d’applaudir à la raviſſante ſimétrie de cette partie de l’aimable Henriette : tant il eſt vrai que ces beautés admirables jouiſſent du prix d’une ſinguliere nouveauté. Ses jambes & ſes cuiſſes étoient faites au tour ; & leur blancheur éclatante étoit encore relevée par le poil noir & reluiſant qui ombrageoit la fente la mieux coupée, la plus mignone qu’on puiſſe voir, & dont l’imagination peut à peine ſe former une idée.

Son cher amant, qui étoit reſté abſorbé par la vue des beautés dont il alloit jouir, s’adreſſa enfin à la cheville ouvriere, & levant ſa chemiſe, nous fit voir ſon maître membre, dont la groſſeur nous étonna. Il étoit placé entre les