Aller au contenu

Page:Closset - L’Ombre des roses, 1901.djvu/11

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

J’y suis venu au temps des hortensias pâles
Et des roses d’automne, froides et parfumées,
Et des œillets aussi que préférait la dame,
Et des dahlias simples aux couleurs de pêcher.

Le beau jardin dormant comme la Belle au Bois
Au cœur de la Forêt, m’a parlé de sa voix
Tranquille et ancienne comme une voix amie,
Et son charme secret et sa grâce endormie
Ont fleuri mes deux lèvres de ce poême-ci
Qui chante et rit ce soir à ma mélancolie.


Mariemont, septembre 1900.


[Image à insérer]

12