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Page:Closset - L’Ombre des roses, 1901.djvu/23

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La lumière est fanée, son or blême se meurt
De trop se souvenir — et les feuilles sont molles
Que porte parmi l’eau quelque souffle passant…
Iras-tu dans l’hiver ? Attends-tu le printemps ?
Ne parles pas ! Tais-toi, tais-toi sur cet automne,
Mon cœur empli d’éternité, qui te consoles
À voir partir, partir sans cri, sans voix, là-bas,
Les grands oiseaux par dessus l’ombre du grand bois !…


[Image à insérer]

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