tant la photographie à Mlle Colin, qui ne connaît pas le portrait de Biard.
En 1877, la librairie Charpentier joignait à l’un des volumes de l’édition in-32 des Œuvres d’Alfred de Musset, un portrait gravé à l’eau-forte par Monziès « d’après une photographie prise d’après nature ». Suivant les renseignements qui m’ont été fournis parla famille de Musset, Alfred de Musset n’a jamais été directement photographié. La tête du portrait de Monziès ressemble à celle de la photographie de Pexme. Une reproduction en phototypie de la photographie de Pexme, est publiée dans Dix Ans chez Alfred de Musset, par Mme Martelet, née Adèle Colin. (Paris, Chamuel, 1899. 1 vol. in-12).
Portrait à mi-corps, dessiné et gravé à la manière noire par A. Riffaut, publié dans l’Artiste du 18 janvier 1846. C’est un médaillon ovale, placé dans un encadrement rectangulaire, représentant Alfred de Musset presque de face, jusqu’à la hauteur des genoux. La tête, de trois quarts à droite, est découverte ; cheveux longs, toute la barbe ; le bras gauche est replié et le pouce gauche enfoncé dans la poche du gilet ; le bras droit pend le long du corps, et de la main droite le poète tient une canne. Pantalon uni, décoration.
La pose est raide et ni la figure ni le regard n’ont d’expression.
Miniature peinte par Mlle Marie Moulin, cousine d’Alfred de Musset et figurant au Salon de 1848 (no 3411. Trois miniatures : Alfred de Musset, Paul de Musset