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Page:Coeur-Brûlant - Les Cousines de la colonelle, 1911.djvu/42

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Les Cousines de la colonelle, Bandeau de début de chapitre
Les Cousines de la colonelle, Bandeau de début de chapitre


CHAPITRE III


Vers deux heures, la voiture de Georges revint, amenant Mme Briquart et Julia.

Le temps leur avait paru très long.

Il y avait dans l’esprit des deux femmes tout un monde de curiosités éveillées : la cousine se souvenait ; Julia devinait.

L’une et l’autre étaient anxieuses de savoir comment Florentine aurait supporté la crise, dont la vieille cousine n’ignorait point les péripéties probables, mais que Julia se figurait avoir été terribles sans l’enthousiasme que l’âge de Georges rendait impossible à admettre de la fête.

Elles furent un peu désappointées en voyant l’aisance avec laquelle la jeune femme les accueillit. Elle était rose et souriante, une nuance de carmin plus vive