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ne renonçaient point à leur projet, mais que cela était beaucoup plus difficile qu’ils n’avaient pensé, et qu’il leur fallait de nouveaux outils.

Nous tinmes conseil sur ce qu’il y avait à faire dans une si triste conjoncture, et ne trouvames aucun moyen pour me sauver. Je ne pouvais fonder d’espérance que sur l’issue souterraine, encore elle ne me promettait rien de certain ; néanmoins, je portai toutes mes vues sur ce côté-là, et me souvenant des pioches que j’avais apperçues dans le fossé, je dis à Georges de me les tendre, parce qu’elles pouvaient m’être très-utiles ; c’était d’ailleurs, en me donnant des armes, en ôter à mes