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ennemis. Il les trouva aisément. Je lui parlai de la découverte que j’avais faite, et là-dessus nous bâtimes ensemble un véritable château en Espagne. Georges croyait déjà me voir libre, et ne s’occupait que de ce qu’il faudrait faire après ; et ses réflexions amenèrent la triste pensée, qu’il me serait aussi dangereux de faire usage de cette liberté, qu’il était difficile de me la procurer.

Malgré tout ce que je pus dire à Georges, il resta toute la nuit à causer avec moi, ce qui m’empêcha de reprendre mon travail, et me fit perdre un tems précieux. Quand je vis le jour, j’en fus presque effrayé.

Laisse-moi, lui dis-je, ils vont