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grosse pierre qui m’avait arrêté le premier jour ; dans sa chûte elle entraîna une grande quantité de celles qui l’entouraient, ce qui fit une ouverture beaucoup plus grande qu’il ne fallait pour me servir de passage.

Le bruit sourd de cet éboulement fut entendu du dehors et je n’eus que le tems de me jeter de côté pour n’être pas vu des paysans, qui accoururent bien vîte à la fenêtre. Ils ne purent rien distinguer, et se perdraient en conjectures : ce bruit leur rappelait la lumière qu’ils avaient vue, le cri qu’ils avaient entendu, et les ramena encore à ne savoir que penser de cette mystérieuse ruine.

Ils regardaient toujours, et je