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serait d’aucune utilité. On commençait cependant à renouveler l’attaque contre la muraille déjà fort entamée. J’entendais les pierres rouler, le travail me paraissait poussé avec une ardeur peu faite pour me rassurer, et j’étais dans la cruelle alternative, ou d’attendre que ces scélérats missent fin à mes jours, comme ils l’avaient promis, ou de m’exposer à les terminer moi-même, en me précipitant dans le souterrain. J’inclinais malgré moi vers ce dernier parti, et chaque coup porté contre le mur semblait m’y pousser davantage. Je calculais les moyens de diminuer le danger, mais la crainte d’être vu me gênait tellement, que je