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l’ouverture de la voûte, ne me permettait pas de rien distinguer. Heureusement pour moi en tâtonnant, ma main tomba justement sur ma provision de chandelles que j’avais jetée comme le reste ; j’avais sur moi mon briquet qui m’était trop précieux pour jamais l’abandonner, la possibilité d’avoir de la lumière me rendit l’espérance ; et sans perdre un moment j’en allumai. Je pus alors reconnaître les lieux où je me trouvais. C’était une cave assez grande et fort humide ; ce qui me fit penser qui si j’étais forcé d’y demeurer, je n’y serais pas fort agréablement ; mais en poussant plus loin mes recherches, je ne tardai pas à rencontrer une porte,