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prêtai l’oreille avec la plus grande attention ; le travail continuait toujours. Après avoir écouté quelque tems sans pouvoir juger du progrès de l’ouvrage, pour me distraire, je résolus de transporter les ustensiles de mon ménage, que j’avais jetés avant de descendre, comme je l’ai déjà dit. En quatre ou cinq voyages, je portai tout dans le grand souterrain ; cette pièce me paraissait si saine et si commode auprès de celle que j’habitais auparavant, que si j’avais pu l’occuper tranquillement, et avec l’assurance d’obtenir de Georges les mêmes secours que dans l’autre, j’aurais trouvé ma situation très-supportable.