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Mais j’entendais toujours un bruit sourd qui semblait me présager ma perte prochaine. Je retournais de tems en tems à la première cave, quelquefois je distinguais la voix des travailleurs et j’en concluais qu’ils touchaient au terme de leur entreprise. Je passai ainsi fort longtems à aller et venir, à chercher si je ne pourrais pas trouver quelque issue pour m’échapper. Enfin, las d’une peine inutile, je me jetai sur mon lit que j’avais aussi apporté dans le grand souterrain[1]. Affaissé

  1. Pour l’intelligence de la narration, j’appellerai ma Cellule, le petit caveau que j’ai d’abord habité ; Cave, le premier endroit où je suis descendu, après