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nutes à errer et à me heurter successivement contre les tombeaux : enfin j’arrivai à cette porte desirée, et je me crus sauvé, tant le malheur auquel on se voit prés d’échapper empêche de penser à celui qui peut en être la suite.

Dès-lors je connaissais parfaitement mon chemin, et je fus bientôt dans le souterrain ; je trouvai mon lit sans peine ; tous mes ustensiles de ménage l’entouraient, et je pus avoir promptement de la lumière. Ce fut la première chose qui m’occupa. J’en avais moins besoin sans doute que de repos ; mais c’était pour moi le soleil après un affreux orage ; en dissipant les ténèbres, il sem-