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cœurs reconnaissans ; et cette leçon simple et précise est restée gravée dans leurs cœurs par les deux sentimens qui seuls peuvent diriger constamment les hommes : la crainte et l’espérance.

Ces réflexions sur ces deux enfans, en me ramenant à l’idée que je connaissais encore sur la terre deux êtres bons, sensibles, deux êtres bienveillans pour moi, semblèrent fortifier le desir de prolonger mon existence, et je pensai sérieusement à recommencer la course qui m’avait si mal réussi ; mais pour cette fois je voulus prendre toutes les précautions qui étaient en ma puissance.

Comme si je m’étais préparé à