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un long voyage, je me munis d’abord de tout ce qui me restait de provisions de bouche. Je me souvenais trop de l’accident qui m’avait privé de lumière, pour ne pas chercher à trouver un moyen de le prévenir. Il me restait encore plusieurs chandelles, je les liai ensemble le mieux que je pus le faire, espérant que ce faisceau aurait les avantages d’une torche, et pourrait supporter la rareté de l’air ; mais pour mieux parer encore à tout danger, je pris aussi mon briquet, et alors je crus pouvoir braver les ténèbres des plus obscurs souterrains. Après avoir bien regardé si je trouvais quelque chose qui pût m’être utile, je pris ma hache d’une main, ma